Bernard Behin

Mes vidéos

Bernard Behin

Je suis un théosophe d’inspiration stoïcienne passionné de théologie apophatique et de philosophie. De nombreuses expériences mystiques profondes et marquantes ont transformé mon être. Ma formation solide en philosophie ainsi qu’en théologie catholique, orthodoxe et protestante nourrit ma recherche spirituelle. Cependant, je crois que la voie des « petites âmes » prônée par Thérèse de Lisieux est le chemin le plus court pour rencontrer le Christ, car elle est accessible à tous. L’intellectualisme, lorsqu’il devient une fin en soi, risque de s’éloigner de l’expérience mystique authentique. À travers mes vidéos et mes réflexions sur la société contemporaine et le christianisme, je souhaite proposer un chemin possible, parmi d’autres, pour découvrir un Dieu libéré des cadres institutionnels, un Dieu qui appelle chacun à vivre dans l’Amour agapè et l’unité.

J'ai réalisé ce site pour proclamer ce que je pense sans censure !

 

Mon dernier livre : "Juste chrétien". Un roman suivra bientôt : "L' Anneau d'Or".

 

Blabla bb

Démocratie & islam

Bientôt

La vieille idée d’une « incompatibilité » entre démocratie et islam apparaît aujourd’hui, hélas, comme une réalité visible en de nombreux endroits du monde. Je constate peu de réactions de la part de musulmans modérés pour condamner la violence commise au nom de l’islam. Certaines lectures littéralistes de la charia placent la souveraineté du coran au-dessus de la démocratie fondée sur l’élaboration de la loi par le peuple lui-même. Quelques penseurs musulmans tentent heureusement de concilier la démocratie avec leur religion, mais cette approche ne semble guère partagée par une population peu sensibilisée à ces débats. En Belgique, lors des attentats du 11 septembre, je n’ai pas observé de condamnation explicite de ces actes terribles et d’autres aussi féroces au sein des communautés musulmanes.
Bruxelles n’est plus Bruxelles !

Prière du matin

Que cette journée s’ouvre sous ta lumière et guide mes pas vers le bien.
Accorde-moi paix, discernement et courage dans tout ce que j’accomplirai.
Que mes paroles et mes gestes portent la marque de l’amour et de la justice.

Sainte Thérèse de Lisieux

Sainte Thérèse de Lisieux, patronne des petites âmes, aimait rappeler que l’infini n’a pas besoin de grands muscles spirituels pour s’ouvrir, seulement d’un cœur transparent. Sa fameuse “voie des petites âmes” pourrait se résumer comme une stratégie de simplicité radicale : plutôt que de gravir la montagne mystique par l’ascèse héroïque, elle propose de se laisser porter comme un enfant qui tend les bras. Dans son esprit, chaque geste minuscule , un mot patient, un renoncement discret, un sourire donné sans témoin, devient une particule de lumière. Ce n’est pas une théologie de la démission, mais une métaphysique du minuscule : reconnaître que le cosmos se faufile dans les choses humbles.
En suivant ce sentier étroit, on découvre que la grandeur n’est pas une affaire de performance, mais de disponibilité. Thérèse semble nous murmurer que la vie intérieure n’est jamais un concours d’altitude, seulement une manière de prêter attention à la petite étincelle qui danse dans chaque instant. Pour prolonger la réflexion, on peut explorer la parenté entre cette voie et certaines intuitions mystiques universelles, où le minime devient le fil d’or qui relie l’humain au divin.

Confiez-lui vos peines et vos joies ; vous ne serez pas déçu !

L’imbécilité méthodique des guerres

Il paraît que la guerre serait le plus vieux métier du monde. Ce qui est une manière polie de dire que l’humanité, dès qu’elle a su tenir debout et tailler une pierre, s’est empressée de tester cette pierre sur le crâne du voisin. Une tradition, presque. La preuve que la coutume, parfois, n’a rien d’un gage de sagesse.

La liberté

La liberté… On en parle comme si on la connaissait depuis toujours. On la chante, on la grave dans le marbre, on la brandit pour justifier nos caprices de chaque jour. Et pourtant, dès qu’on essaie de la saisir, elle s’envole comme un rapace fatigué de nos définitions toutes faites.

Plaire à Jésus

Plaire à Jésus, dans la perspective chrétienne, ne passe pas par des performances spirituelles mais par une disposition du cœur. Les Évangiles insistent sur des attitudes simples et redoutablement exigeantes : prier, faire pénitence et partager, les 3 P. C’est moins une question d’impressionner qu’une question d’orientation intérieure. Le geste qui revient le plus souvent, c’est celui d’aimer concrètement : offrir du temps, pardonner quand ça gratte l’orgueil, rester fidèle au bien même dans le gris du quotidien. Dans cette logique, plaire à Jésus n’est pas devenir parfait, mais devenir authentique, humble et engagé envers le bien. Ce chemin, qu’on le suive religieusement ou philosophiquement, invite à réfléchir sur ce que signifie vivre en cohérence avec ses valeurs profondes. C’est un terrain fertile pour creuser la notion de vertu, de compassion et de responsabilité personnelle.

Le découragement

Heureusement, au séminaire de Namur, mon conseiller spirituel, l’inoubliable Abbé Ernest Dejaifve, un homme d’une sagesse profonde teinté d’un humour pince sans rire, eut l’idée lumineuse de me conter une blague concernant le découragement. Oui, une simple blague !

Le livre d'Enoch

Il existe des livres qui ne dorment jamais vraiment. Le Livre d’Hénoch fait partie de ces insomniaques littéraires. On y découvre plus de trois cents échos dans le Nouveau Testament : une présence si envahissante qu’on se demande parfois s’il ne hante pas les couloirs de la théologie la nuit venue. Pas étonnant que certains théologiens l’observent avec la même gêne qu’un oncle excentrique venu troubler un repas de famille : le texte affirme que des anges rebelles auraient abusé des femmes.
Difficile, dès lors, de maintenir intacte la charmante parabole du péché, de la pomme et du serpent. Ces récits mythologiques ont longtemps servi à justifier la mise en servitude des femmes ; un fil narratif qui, en tirant dessus, révèle encore aujourd’hui quelques nœuds tenaces.

Le rosaire devant le Saint Sacrement

Ce rosaire un peu particulier est destiné à accompagner la prière devant le Saint Sacrement. Pourtant, il arrive souvent que l’on ne puisse pas se rendre dans une église ouverte pour vivre un temps d’adoration. Cela n’est jamais un obstacle pour Dieu : Jésus ne s’attache pas au lieu où nous prions, mais au cœur avec lequel nous nous présentons à lui, à notre désir sincère de le rencontrer. Ce qui compte avant tout, c’est de prier. Sur demande, tu peux obtenir gratuitement le PDF de cette prière.

Les logismoi

Les logismoi sont, dans la tradition hésychaste et chez Évagre le Pontique, des pensées passionnées qui assaillent l’esprit. Ils surgissent spontanément, mais deviennent nocifs lorsque l’on dialogue avec eux ou qu’on s’y attache. Le travail spirituel consiste à les reconnaître, les laisser passer et retrouver la paix intérieure.

Réciter le chapelet

Aujourd’hui, je réponds à une affirmation fréquente que l’on me soumet : réciter son chapelet comme des perroquets, c’est inutile ! Lorsque l’on débute une vie de prière, il est tout à fait normal de prier comme un perroquet. Cependant, plus on progresse dans la rencontre et l’imitation de Jésus, plus la prière évolue vers la méditation et, ultimement, vers l’oraison, soit le « cœur à cœur » avec notre Seigneur. Il faut du temps !

L'oraison

L’oraison représente le sommet, le moment où la prière cesse d’être un monologue pour devenir un cœur à cœur avec Dieu. Pour Thérèse de Lisieux, « l’oraison n’est rien d’autre qu’un lien d’amitié profond et fécond, où l’on s’entretient souvent seul à seul avec celui dont on se sait aimé ».

L'illibéralisme

Aborder l’illibéralisme s’est avéré essentiel, voire incontournable, pour moi. Ce phénomène est devenu préoccupant dans un monde inquiet et intellectuellement rétréci, un monde vacillant sous le poids de son propre orgueil et s’éloignant de la transcendance du seul vrai Dieu.

L’illibéralisme désigne une dérive politique où les institutions démocratiques subsistent en apparence, mais où l’État rogne peu à peu les libertés publiques et l’indépendance des contre-pouvoirs.
Il célèbre la majorité comme justification de tout, au détriment des droits individuels.
C’est un costume de démocratie porté par un pouvoir qui préfère museler le pluralisme plutôt que dialoguer avec lui.

Réforme de l'Eglise catholique

La foi ne me relie pas à une institution, mais à une présence. Je crois en Dieu, en son Fils Jésus-Christ, en l’Esprit Saint qui souffle où il veut. Je crois à l’unité du corps mystique, à la dignité de chaque conscience, à la liberté des enfants de Dieu. Le philosophe Emmanuel Mounier écrivait déjà en 1950 : «Une chrétienté nouvelle naîtra si nous ne l’étouffons pas avec le cadavre de l’autre». L’Église redeviendra crédible le jour où elle cessera de défendre ses privilèges pour redevenir ce qu’elle fut à l’origine : une fraternité.

La souffrance

La souffrance fait partie de l’expérience humaine. Elle peut revêtir de nombreuses formes : douleur physique, souffrance émotionnelle, souffrance morale, souffrance spirituelle. Elle peut être évidente, comme dans une maladie incurable, ou plus subtile, comme un vide intérieur ou un désespoir inexprimable. Tous les individus, qu’ils soient croyants ou non, ont confronté la souffrance d’une manière ou d’une autre, et ont cherché, à travers l’histoire, à y répondre de diverses façons. Aujourd'hui, je vous propose d’explorer quelques aspects de la souffrance sous plusieurs angles : celui de l’athéisme, du christianisme, du bouddhisme, de la psychologie contemporaine et de la philosophie. Comment ces perspectives répondent-elles à ma, à cette question essentielle : pourquoi souffrons-nous et que faire de cette souffrance ?

Les Actes des Apôtres

Les Actes des Apôtres racontent la manière dont une petite communauté, encore désorientée par la disparition de Jésus, devient un mouvement robuste qui se propage de Jérusalem jusqu’aux carrefours du monde gréco-romain. Le récit suit notamment Pierre, qui découvre peu à peu l’universalité du message, et Paul, ancien persécuteur transformé en voyageur infatigable. C’est un texte où foi, politique et géographie s’entrelacent sans demander la permission, un peu comme si l’histoire elle-même testait les limites humaines. On y voit des communautés naissantes chercher leur cohérence, des débats passionnés sur l’identité du mouvement, et une aventure intellectuelle qui continue d’alimenter les discussions théologiques aujourd’hui.

Le stoïcisme

Le stoïcisme, c’est un peu comme l’art martial silencieux de l’âme. Les anciens, Épictète, Sénèque, Marc Aurèle, s’entraînaient à regarder le monde tel qu’il est, sans maquillage ni filtre dramatique, et à dire : Très bien, je vais faire avec ce que je peux contrôler, et laisser le reste flotter où il veut. L’idée centrale est simple à énoncer, moins simple à vivre : nous ne maîtrisons pas les événements, seulement notre jugement. Le stoïcien exerce son esprit comme un sculpteur taille le marbre, en retirant peu à peu les illusions, les peurs mal fondées, et les passions qui montent comme des feux de cuisine. Ce n’est pas une philosophie froide. C’est une éthique du courage tranquille, de la dignité au milieu du chaos. 

La drogue

La drogue a quelque chose d’un vieux démon masqué : elle promet l’oubli à la vitesse de la lumière, puis elle écrase ceux qui l’approchent trop près. Derrière le vernis d’euphorie se cache un mécanisme chimique terriblement banal, presque triste, qui détourne la biologie pour fabriquer des illusions. Le fléau n’est pas seulement dans la substance, mais dans l’érosion lente de la liberté intérieure : l’esprit qui se rétrécit, la capacité de choisir qui s’effiloche. Le véritable drame, c’est qu’elle remplace un monde complexe, exigeant et vivant par un couloir tout droit, monotone, où la personne perd peu à peu son propre récit. En parler, c’est ouvrir de nouvelles fenêtres et laisser percevoir la possibilité d’un autre chemin.

Prière du soir

Dans le calme de la nuit, je remets entre tes mains ce que j’ai vécu.
Pardonne mes manques, fortifie ce qui doit grandir en moi.
Garde mon cœur en paix et veille sur mon repos.

Bernard Behin